LE MARIAGE
A QUEL AGE SE
MARIER ?
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LEGISLATION
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AGE NUBILE
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MAJORITÉ MATRIMONIALE
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MAJORITÉ CIVILE
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DROIT CANONIQUE | 12 ans pour les filles - 14 ans pour les garçons | 12 ans pour les filles - 14 ans pour les garçons | ||
LÉGISLATION ROYALE | Ordonnance Blois 1579 | 25 ans pour les filles - 30 ans pour les garçons | généralement 25 ans (selon les coutumes) | |
LÉGISLATION RÉVOLUTIONNAIRE | Loi du 20 septembre 1792 | 13 ans pour les filles - 15 ans pour les garçons | 21 ans pour les deux | 21 ans pour les deux |
CODE CIVIL | Loi du ler germinal an Xll (art. 488 Code Civil et art. 488 Code Civil) | 15 ans pour les filles - 18 ans pour les garçons | 21 ans pour les filles - 25 ans pour les garçons | 21 ans pour les deux |
CODE CIVIL | Loi du 21 juin 1907 | 21 ans pour les deux | ||
CODE CIVIL | Loi du 5 Juillet 1974 | 18 ans pour les deux | 18 ans pour les deux |
Au XIIème
siècle, alors que le mariage devient un sacrement, le français intègre
la notion active du concept, le "donner en mariage" évolue en "action
de (se) marier".
Au XVème
siècle, le mariage est lexicalement un état.
Au deux siècles
suivants, ce terme ne signifie plus seulement l'union de deux âmes,
mais on l'emploie aussi métaphoriquement, exemple : le mariage de deux
couleurs, de deux vers... Au XVIIème siècle, il désigne le
jour "J" ou la célébration des noces.
Le suffixe "-age" est
simple, il s'agit uniquement d'un nom tiré d'une base verbale, comme
beaucoup d'autres...
Selon la définition
docte du dictionnaire le terme mariage signifie l'union légitime d'un
homme et d'une femme par le lien conjugal, mais on peut employer les
termes suivants :
accord, accordailles, alliance, amadouage, amour,
assemblage, association, assortiment, bénédiction, célébration,
cérémonie, combinaison, couple, engagement, épousailles,
harmonisation, hymen, hyménée, ménage, noces
Mariage sous la
cheminée : union secrète contractée entre un homme et une femme, sans
que les formalités légales aient été remplies.
Mariage in extremis :
union conjugale contractée dans un temps où l'une des parties est en
danger de mort.
Mariage en détrempe,
commerce illicite sous quelque apparence de mariage.
On dit
proverbialement, dans le même sens, mariage de Jean des Vignes, tant
tenu, tant payé, ou simplement, mariage de Jean des Vignes.
Mariage de la main
gauche : mariage qu'un prince ou seigneur contracte avec une femme
d'un état inférieur, en lui donnant, dans la cérémonie nuptiale, la
main gauche au lieu de la main droite. Les enfants qui naissent de ce
mariage n'héritent pas de la dignité et du pouvoir de leur père.
Historiquement, la
première forme de mariage apparaît sous l'Empire Romain, elle légalise
par le droit une vilaine habitude qui consistait à enlever de manière
plus ou moins brutale la femme désirée, enrobée de termes juridiques :
elle devient un mariage de fait ou mariage per usum,
après un an de cohabitation, cette union est considérée comme valide à
moins que l'épouse ne découche trois nuits d'affilée. Puis les mêmes
Romains mettront au point trois formes de mariages relativement moins
barbares mais où le rapt de l'élue n'est plus de rigueur. Cette
dernière, cependant, doit obéir aux desiderata de son père :
- mariage
cum manu (avec la main), le père de famille transmet son
autorité filiale au futur mari qui devient alors le tuteur de sa
femme.
-
mariage coemptio le père, dans cette union, opère une
transaction commerciale avec son gendre.
-
mariage confarreatio, celui-ci est réservé à l'aristocratie,
et se pratique sine manu, c'est-à-dire sans passage
de l'autorité du père au fils, ainsi, l'épouse peut conserver ses
droits et ses biens.
Certes la femme n'est
plus capturée par son futur mari, mais c'est encore un homme qui
choisit sa destinée.
Sous la République
(509-31 av. J.-C.), le mariage ne connaît pas de changement notable,
mais il traverse une crise importante au cours de l'Empire (27 av. J-C
à 476 apr. J-C). Seuls les citoyens romains peuvent convoler en justes
noces. Les autres : étrangers, hommes libres ou affranchis ne peuvent
légaliser leur union avec une femme de leur classe, et même avec une
citoyenne romaine. Ne parlons pas des couples d'esclaves qui ont tout
juste droit au contudernium ou "camaraderie de
tente"... Cette absence de législation pour tous encourage certains à
recourir aux bonnes vieilles habitudes : le rapt. Les laissés-pour
compte du mariage reviennent aux manières brutales du concubinage
forcé, si bien que celui-ci se perpétue dans la Basse Antiquité
chrétienne. Des noms célèbres illustrent ce fait : Saint Augustin "
vit quinze ans avec une concubine dont il a un enfant. Lorsqu'il
atteint trente ans, ses parents l'obligent à se marier. Il doit
répudier sa concubine de rang inférieur. En attendant que sa fiancée
officielle atteigne l'âge nubile, Augustin s'empresse de prendre une
autre maîtresse". Le pouvoir spirituel ne condamne pas ouvertement ces
pratiques, car les exemples sont légion ; au concile de Tolède en 400,
l'Eglise affirme : "Celui qui n'a pas de femme, mais qui tient une
concubine pour femme peut communier à condition qu'il se contente
d'une seule femme, épouse ou concubine".
Charlemagne, empereur
d'Occident en 800, a quatre épouses officielles, d'innombrables
maîtresses et cinq concubines. Ces dernières sont cependant reconnues
et acceptées jusqu'au moment où l'empereur, lassé, les chasse ; leurs
enfants ne sont pas des bâtards, même si ils héritent rarement.
Dans l'Europe du haut
Moyen Age, l'Eglise qui a renforcé son pouvoir se sent plus concernée
par cette institution. Un seul Dieu, une seule église, et donc un seul
mariage, elle est moins laxiste, condamne l'inceste et interdit les
mariages entre consanguins, si fréquents dans les familles
aristocratiques, qui ne veulent pas émietter leurs pouvoirs et leurs
terres. En 1059, une encyclique papale en précise l'interdiction par
la règle des sept degrés : "Tout homme ayant pris femme dans les
limites du septième degré est astreint canoniquement par son évêque à
la renvoyer, son refus entraînerait l'excommunication". Si cette
sanction peut paraître légère de nos jours, elle était redoutée à
l'époque médiévale. Cependant cette juste injonction ne dure guère, et
se réduit au système de quatre degrés en 1215 (concile de Latran IV)
puis à trois en 1917. La forme de mariage comme nous l'avons
aujourd'hui apparait seulement en 1564. Le Moyen-âge n'offrait que peu
de possibilités d'union maritale aux cadets des grandes familles,
l'aîné était logiquement désigné pour porter le titre et conserver les
terres, les enfants puînés "choisissaient" entre le métier des armes
et la carrière ecclésiastique, ces circonstances ont donné lieu à une
forme d'amour courtois ou chevaleresque, sorte de flirts amoureux
entre enfants bien nés où les hommes passaient des épreuves pour
pouvoir porter le ruban de leur belle lors des tournois guerriers,
déclarer leur flamme par de longs poèmes... Mais tout ceci restait
platonique et a donné lieu à un genre littéraire bien particulier.
Au XVIIe siècle,
l'Eglise introduit le consentement réciproque des époux et inclut le
mariage dans la liste des sacrements, elle s'arroge le droit de savoir
ce qui est juste et ce qu'il ne faut pas faire. On pourrait qualifier
la Renaissance de période romantique, l'amour est à la mode et donc le
mariage secret ou officiel, Rabelais puis Montaigne condamnent
fortement les jeunes gens "qui se marient derrière le dos de leurs
parents". Le royal Henri II en rajoute par son édit qui autorise les
pères à déshériter les fils désobéissants qui se sont mariés sans le
consentement paternel.
A l'Epoque Moderne, le
roi Soleil encourage les unions lucratives par sa réforme fiscale,
entre une aristocratie appauvrie (rappelons que les nobles n'avaient
pas le droit de travailler) qui cherche à redorer son blason et une
frange roturière de la population enrichie par le commerce, par des
charges de hauts fonctionnaires... Seul l'aîné peut prétendre au
mariage, ses frères et sœurs connaissent des destinées qui les
propulsent dans des couvents et autres monastères , ainsi que sur les
champs de batailles.
Le changement notable
se produit après la Révolution Française, les citoyens peuvent
contracter un mariage en présence d'un officier d'état civil.
Evidemment, l'autorité papale qui régnait en maître condamne cette
nouveauté en 1880.
Les adeptes de l'union
libre sont nombreux au début du XXème siècle, dans ces années marquées
par la crise, la Première Guerre mondiale, la psychanalyse et le
surréalisme. Les hommes politiques se sentent concernés au plus haut
point par cette institution, Léon Blum écrit un essai Du
Mariage où il explique qu'il ne faut se marier "qu'au moment où
l'on se sent disposé pour le mariage, quand le désir des changements
et des aventures a fait place (...) au goût de la fixité, de l'unité
et du repos sentimental". Les enfants, "on les fera plus tard" car " à
20 ans l'enfant déforme les femmes, à 30 ans il les conserve, et je
crois bien qu'à 40 ans il les rajeunit." Le flot de la liberté
sexuelle submerge 60 ans plus tard l'Europe, avec ses corollaires :
liberté et indépendance de la femme, contraception et légalisation de
l'avortement qui quelques années plus tôt était la cause de mariage
forcé afin d'échapper au dégradant statut de fille-mère. Les années 70
connaissent une chute dans les statistiques du nombre des mariages,
chute qui se prolonge jusqu'au début des années 90, le mariage revient
à la mode, et la jeune fille rêve de nouveau de sa robe blanche...
Aujourd’hui tout est moins conventionnel …
Les jeunes femmes se
mariaient à l’âge de la puberté, 14-16 ans. Tandis que les garçons se
mariaient un peu plus vieux c’est-à-dire vers l’âge de 25- 30 ans. Par
contre, si un homme allait dans l’armée alors le mariage n’était pas
célébré avant 40-45 ans.
Une femme pouvait se
remarier 2 ou 3 fois dans sa vie et les veuves étaient très
recherchées. Voici un exemple: un jeune fille se marie à l’âge de 16
ans avec un homme de 40 ans. L’homme meurt d’une maladie 10 ans plus
tard. Alors la jeune fille a maintenant 26 ans. Elle décide de se
remarier avec un autre homme de 40 ans, celui mort peu de temps après.
Elle devient veuve pour la deuxième fois et EN PLUS, elle a sûrement
hérité de la fortune de ses deux maries se qui fait qu’elle est très
rechercher par les hommes. Les veuves âgées de 30-40 ans on une
position très enviable.
Du côté des hommes,
ils ont le choix entre une fille de 14 ans sans expérience, sans
fortune mais souvent vierge ou une veuve souvent plus âgés qui possède
une certaine fortune (argent ou bien immobilier) avec une expérience
de la vie et qui connaît les tâches ménagère à accomplir dans une
maison. C’est le dilemme qui se présente aux hommes.
Il y avait 3 façon de
se marier.
-
La première est la plus ancienne mais
la plus solennel. On dit que c’est la Confarreatio, lié ensemble.
C’est un mariage qui ressemble beaucoup au mariage d’aujourd’hui avec
quelques différences. Ce type de mariage va disparaître vers la fin de
la république. Voici en gros: la femme porte un voile orange, qui
désigne la couleur de Jupiter, une couronne attachée à la tête que
l’on nomme la verveine qui représente la fécondité, une tunique
blanche et une ceinture en laine, qui représente la modestie. Il y
avait une cérémonie au temple de Jupiter, ensuite le couple partait en
cheval a la maison et il y avait une fête qui durait plusieurs jours.
La mariée donnait des monnaies au ancêtres de la famille du marié et
bien sur à la fin, la fille était apportée au lit conjugale.
-
Le deuxième type de mariage était
pratiqué seulement chez les romains c’est le Coemptio. Dans la maison
des parents de la mariée, le nouveaux couple se donnait de l’argent et
les parents pouvaient les déclarer marie et femme.
-
Le troisième et le dernier était fort
simple. Un homme et une femme s’installaient dans une maison. Si après
une année complète l’épouse ou l’époux n’a pas parti pendant une nuit,
ils sont déclarés marier.
L'institution est très
ancienne. Elle est d'origine religieuse, en raison du caractère
théocratique des premières sociétés organisées. Chez les Grecs, le
mariage a pour principale fonction de perpétuer la famille ; la femme
est sous l'étroite sujétion de l' époux, qui en est le véritable
propriétaire. Dans la Rome antique, le connubium est un privilège des
citoyens, soucieux de ne pas mélanger les castes. Ulpien et les
Institutes posent trois conditions à sa réalisation :
la puberté ; le consentement des conjoints et de leurs chefs
de famille ; 3° la capacité. Le
concubinat est admis et réglementé par les jurisconsultes.
Le christianisme va
mettre en relief le sacrement du mariage, qu'il répute indissoluble.
Le consentement y tient un rôle prépondérant. En France, avant la
Révolution française, le mariage est un acte essentiellement
religieux, consigné sur les registres paroissiaux. En 1804, dans le
Code civil, il devient un contrat civil, indépendant de la bénédiction
nuptiale : il est donc laïcisé. De très nombreuses lois ont, surtout
au XXe siècle, modifié les articles du code qui le régissent. La
plupart de ces réformes ont simplifié les conditions et formalités
requises pour la célébration. Mais la liberté des mœurs a,
aujourd'hui, pour conséquence une relative défaveur du mariage. Bien
que la force du lien matrimonial ait été tempérée par l'admission du
divorce - lui-même réformé dans un sens libéral -, l'union libre est
plus fréquente qu'autrefois. Le mariage reste cependant une
institution essentielle des sociétés contemporaines.
Pour ce jour si
particulier, les femmes ont toujours mis leur plus belle toilette.
Toutefois, ce n’était pas la robe d’une seule journée.
Elles pouvaient la modifier ou l’accessoiriser pour l’occasion.
Cette tradition, qui a
ensuite revu le jour à la fin du XIXe siècle, a manifestement été
oubliée au Moyen Age. En effet, à l'époque médiévale, cette coutume de
porter du blanc fût mise à l'écart, pour se concentrer sur l'écru. Il
n'était pas d'usage de porter une robe spécifique pour le mariage mais
plus simplement sa plus jolie robe, même dans les milieux favorisés.
Il faudra attendre la Renaissance, puis le XIXe siècle pour que la
future mariée se montre en robe blanche, symbole de pureté. Dès lors,
les robes deviennent plus courtes aussi, et le règne de la robe longue
s'essouffle un peu.
Depuis les années 80,
on assiste à un retournement de la situation avec une augmentation du
nombre des mariages célébrés de manière traditionnelle dans une tenue
spécifique. Désormais, on choisit un modèle classique ou romantique
(robe princesse ou robe crinoline). La longue robe avec traîne
continue de symboliser la robe qui transforme la jeune femme en reine
d’un jour.
Noir ?
Blanc ? A l’origine, le blanc était couleur de deuil ! C’est
encore le cas dans beaucoup de pays en Orient et c’était ainsi à la
cour des rois de France.
L’église s’est emparée
de cette tradition au milieu du XIXème siècle, par réaction entre
autre, à l’enracinement de la république, qui supplantait les valeurs
de la tradition religieuse. Les femmes pratiquantes affirment leur
virginité en portant le blanc. Dans la chrétienté, le blanc est le
symbole de la pureté. C’est la couleur des êtres associés à Dieu dans
sa gloire. C’est la couleur de la robe du baptême, c’est la couleur du
vêtement du Christ lors de la résurrection, c’est la couleur de la
robe des communiantes et des aubes des communiants.
La robe blanche n’est
pas la couleur de la robe de la mariée ! En réalité il s’agit de
la robe de fiançailles de celle qui se dirige vers le
mariage ! La marié se doit d’arriver pure au mariage … Mais on
dit que la virginité est un état d’esprit … Et quid du marié ?
Il n’est point en blanc et longtemps la tradition lui a fait porter
du noir. La mariée ensuite revêtait une robe de couleur le jour de
ses noces.
Le blanc est aussi la
couleur de la lumière et de l’éclat. En Orient, dans les mariages à la
campagne, on éclaboussait la mariée de lait, breuvage de vie et tout
naturellement symbole de fertilité. Le lait symbolise la mère, le
premier amour.
Vous êtes de confession catholique : vous pouvez à peu près tout
vous permettre, excepté le profond décolleté pour passer devant
monsieur le curé, les épaules trop découvertes et la jupe courte pour
ne pas offenser les vertus pudiques de l'église romaine. Pas de
contrainte particulière sinon sur les formes ou les couleurs.
N'oubliez pas de porter le voile en revanche.
Vous êtes de
confession israélite : les religieuses qui se marient à la synagogue
doivent respecter certaines règles d'ordre vestimentaire. Pour passer
devant Dieu, elles préfèrent adopter une robe de mariée typique : la
snihout qui respecte certains codes au niveau de la jupe, des manches
et du col. Pas question d'arborer votre peau. Certaines robes créés
par des fabricants ou des créateurs attentifs à vos convictions sont
transformables et laissent dévoiler vos bras, par exemple en cas de
mariage estival. Les demoiselles moins à cheval sur ces principes se
laissent aller à la fantaisie... Pour celles qui sont originaires
d'Afrique du nord, la cérémonie du henné (avant le mariage religieux)
impose une tenue particulière, inspirée des contes des 1001 nuits, une
djellaba, le plus souvent. Vu que le mariage civil (en semaine) n'a
pas lieu le même jour que le mariage religieux (un dimanche), la tenue
à la mairie diffère de celle dudit Grand jour. Un tailleur jupe ou un
tailleur pantalon, voire même une autre robe de mariée.
Vous êtes de confession musulmane : les demoiselles qui se marient
selon la tradition musulmane changent sept fois de tenues durant la
réception. Celles qui se lient à l'occidentale ne changeront
généralement pas plus de deux fois de tenues dans la journée, l'une
pour faire honneur à son pays d'origine durant la cérémonie civile ou
religieuse, l'autre pour la fête. De toute évidence, vos moyens, vos
envies et les horaires des cérémonies sont les éléments qui vont
déterminer votre choix de porter une ou plusieurs tenues.
Vous êtes
de confession hindouiste : le sari est de circonstance aussi bien
chez la femme que chez l'homme (dit le vesti). Il est le vêtement de
mariage par excellence. Les couleurs vives sont aussi l'honneur. Pour
les pratiquantes, les étapes du mariage sont plus importantes que la
tenue en elle-même. Les non-pratiquantes, attachées à leurs racines
les rappelleront en revêtant une tenue couleur locale. Pas
d'impératif, donc ! La robe est à assortir avec l'ombrelle et les gants.
Vous êtes de
confession bouddhiste : là encore, le choix de la robe de mariée
dépend de votre attachement et de votre pratique à la religion. Que
vous soyez originaire de Chine, de Thaïlande ou de Corée, les
célébrations ne sont pas les mêmes. Dans la plupart des cas, vous
adopterez la tenue traditionnelle de votre pays d'origine, le plus
souvent haute en couleurs. Les ensembles chemisiers, vestes, châle et
jupes longues sont généralement choisis pour s'habiller de façon
traditionnelle, au temple. Dans la soirée, si vous avez choisi une
fête à la limite entre l'orient et l'occident, changez de tenue et
optez pour une robe toujours aussi chic et colorée.
Habituellement la
couturière venait à domicile confectionner la robe de mariée et c'est
elle qui l'habillait le matin car, si la jeune fille doit avoir
préparé tout son trousseau, elle ne doit surtout pas avoir cousu sa
robe, ça porte malheur. Elle ne doit pas non plus se regarder dans une
glace en l'essayant.
Le cortège : même
si la maison est éloignée de plusieurs kilomètres, on s'y rend à pied
ou en char à bancs. Quand une jeune femme se marie et qu'elle a eu un
enfant auparavant l'enfant se place devant la mariée en tête de
cortège et porte la couronne. Le cortège est précédé d'un violoniste
dont l'instrument est orné de rubans. Dans les mariages plus
importants, c'est un orchestre : violons, pistons... qui joue les airs
de marches entraînant le cortège et puis des airs de danse
traditionnels lors du bal.
Le voile et la traîne : le voile fut porté et oublié puis
remis au goût du jour. Il représentait à l'origine, la virginité de
la jeune mariée. La longueur de la traîne varie selon les goûts, les
envies, les modes et les mauvaises langues ajoutent … selon la
virginité !
L'alliance : Son origine viendrait
de l'anneau métallique que s'échangeaient les époux de la Rome
antique. Cet anneau, de par sa forme circulaire, représentait le
cercle de la vie et de l'éternité. Depuis des siècles, le
mari passe une alliance en or au doigt de son épouse. Au début du
siècle, la future épouse donnait son tour de doigt à son fiancé et ne
découvrait son alliance que le jour du mariage, les pratiques
mercantilistes actuelles gâchent cet effet de surprise. .
Actuellement, on peut
se permettre de porter des alliances de diamants. Plus traditionnel-
lement, les diamants sont censés être réservés à la bague de
fiançailles de nouveau très à la mode. Cette habitude remonte à l'An
1477, lorsque Marie de Bourgogne reçut une bague en diamants de
l'Archiduc Maximilien d'Autriche. Mais ce sont les Egyptiens qui ont
instauré son port au troisième doigt de la main gauche, car ils
étaient persuadés que la "veine de l'amour" partait du cœur pour
aboutir dans l'annuaire gauche. L'alliance se porte au même doigt que
la bague de fiançailles. Il est donc souhaitable de leur donner une
certaine unité: couleur et de forme.
Les anciens Grecs
croyaient que les diamants étaient des poussières d'étoiles qui
tombaient sur la terre. Certains prétendaient même qu'il s'agissait
des larmes des dieux de l'Olympe. Des légendes que certaines âmes
romantiques se plaisent à croire encore aujourd'hui, alors que même
les scientifiques ne connaissent pas l'origine exacte du diamant.
N'oubliez surtout pas
de graver vos deux prénoms ainsi que la date de votre mariage sur la
surface intérieure de la bague. Les alliances sont alors prêtes à être
échangées pour ne plus jamais en être retirées. Du moins, c'est le vœu
de chacun!
La cérémonie : à l'église, la messe avait toujours lieu à
l'église le matin, jamais l'après-midi.
La mariée doit être à jeun sinon les enfants seront sourds et muets.
Le
banquet : Chacun
apportait son couteau et parfois aussi sa timbale ! Les assiettes
s'utilisaient à l'endroit pour le début du repas puis à l'envers
pour le dessert...
Le charivari : il
se déroulait si une veuve ou un veuf se remariait avec quelqu'un de
plus jeune, si une jeune mariée avait été un peu volage pendant sa
jeunesse se mariait, ou si elle était enceinte, si le marié avait déjà
eu un enfant et se mariait, ou encore si il y avait une très grande
différence d'âge ou de fortune, en fait chaque fois que le mariage
était considéré comme hors norme par la communauté, c'est-à-dire
chaque fois que le couple, sans violer la loi officielle, avait
transgressé les us et coutumes de la morale villageoise. On faisait un
charivari qui pouvait s'entendre à plus de deux kilomètres.
La nuit de noces
: Qualifiée selon les termes de l'église de "
douloureuse pénitence ", les époux étaient vêtus de longues chemises
de nuit blanches, ouvertes aux endroits concernés, pour éviter tout
contact superflu d'autres parties du corps. Il ne s'agissait pas
d'éprouver le moindre plaisir, mais de procréer